Nutrition
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Se préparer à la chirurgie avec la nutrition
- Pourquoi se préparer à la chirurgie ?
- Comment se préparer à la chirurgie ?
- Comment intégrer ces stratégies au quotidien ?
Question 1
Question 2
Il s’agit toutes de bonnes stratégies ! En effet, pour se préparer à une chirurgie avec la nutrition, il est recommandé de manger 3 repas équilibrés par jour, consommer 20 à 30 grammes de protéines par repas, ainsi que réduire la consommation de produits ultra-transformés et d’alcool. Une assiette équilibrée contient une moitié de fruits ou de légumes, un quart d’aliments protéinés et un quart d’aliments à grains entiers. Souvenez-vous; plus il y a de couleurs dans votre assiette, plus il y a de nutriments différents !
Question 3
Toutes ces portions d’aliments contiennent au moins 10 grammes de protéines ! Les viandes, comme le poulet, la dinde, le jambon, le porc, le bœuf et l’agneau, ainsi que les poissons contiennent plus de protéines par portion que les autres aliments. Les fromages, les légumineuses et le tofu contiennent entre 10 et 15 grammes de protéines par portion. Le yogourt ordinaire, les graines et les noix, ainsi que le lait ordinaire ou végétal contiennent entre 5 et 10 grammes de protéines par portion. Peu importe la source de vos protéines, il est recommandé d’en consommer entre 20 et 30 grammes par repas pour une préparation adéquate à une chirurgie.
Gérer son alimentation en contexte de cancer
- Les effets du cancer et ses traitements sur l'alimentation
- Conseils pour gérer l'alimentation en contexte de cancer
Question 1
Si vous avez perdu du poids sans avoir essayé d'en perdre au cours des 6 derniers mois et que vous mangez moins qu’à l’habitude depuis plus d’une semaine, vous êtes à risque de malnutrition et vous devez en parler à un professionnel de la santé. Il peut être pertinent de vous peser toutes les deux semaines pour suivre les changements dans votre poids corporel.
La malnutrition se produit lorsque votre apport en calories et en protéines n’est pas suffisant pour maintenir votre poids santé et votre masse musculaire. En contexte de cancer, il est possible que vous ayez besoin de manger plus de calories et de protéines qu’à l’habitude pour éviter une perte de poids.
Question 2
Il s’agit toutes de bonnes stratégies ! La perte d’appétit est un des nombreux effets secondaires causés par le cancer et ses traitements. Si vous avez moins d’appétit, il est recommandé de consommer plus de calories et de protéines lorsque vous arrivez à manger. La capsule 2 - Gérer son alimentation en contexte de cancer contient plusieurs autres stratégies, notamment celle de manger des aliments riches en calories et protéines pour augmenter le nombre de nutriments sans augmenter la quantité de nourriture.
Question 3
La sécheresse de la bouche est un des nombreux effets secondaires causés par le cancer et ses traitements. Celle-ci peut parfois être accompagnée par un épaississement de la salive. En plus d’apporter des liquides avec vous pour boire tout au long de la journée et d’éviter les boissons caféinées, il est aussi conseillé de sucer des glaçons, puis de manger des aliments mous et hydratants. Il est d’ailleurs préférable de limiter les aliments salés, acides ou épicés et de diminuer votre consommation d’alcool et de tabac.
Préparer des repas pour toute la famille
- Manger équilibré
- Adapter l'alimentation de son proche
- Gérer les difficultés rencontrées par les proches aidants
Question 1
Question 2
Il s’agit toutes de bonnes stratégies ! En tant que proche aidant, il est recommandé d’avoir une alimentation équilibrée afin d’avoir l’énergie nécessaire pour prendre soins de la personne atteinte de cancer. La capsule 3 propose des astuces afin de faciliter une alimentation saine. Il est conseillé d’utiliser le congélateur et des ingrédients nécessitant peu de préparation (comme des conserves), de prévoir une liste d’épicerie et de varier les choix alimentaires en fonction des spéciaux de la semaine, de faire les tâches de préparation (comme laver ou couper les légumes) à l'avance si possible, et de planifier une journée dans la semaine pour cuisiner une grande quantité de nourriture.
Question 3
Il est possible que la personne avec un cancer n’ait plus le même appétit ou les mêmes goûts qu’avant et qu'elle ne veuille pas manger ce que le proche aidant lui cuisine. Il est primordial d’accueillir ces changements avec patience et compréhension pour aider la personne avec le cancer à s’alimenter adéquatement. En plus des bonnes stratégies utilisées par Simon, il est conseillé d’offrir une boisson nutritive à la place du repas si la personne n’a pas faim, d’avoir des collations à portée de la main lorsque la personne se sent mieux et de rester flexible avec les heures de repas.
Les mythes sur la nutrition et le cancer
- Six mythes sur la nutrition et le cancer
- Démystifions les mythes !
Question 1
Question 2
Il est vrai que des études démontrent un lien entre la consommation de viande rouge et le développement du cancer. Par contre, il est faux de dire qu’il ne faut pas en consommer.
La Société Canadienne du Cancer recommande de limiter la consommation de viande rouge à 1-3 portions par semaine et d’éliminer les viandes transformées de l’alimentation, telles que les viandes froides, les saucisses et le bacon. La viande rouge peut donc faire partie d’une alimentation équilibrée ! Il est conseillé de varier les sources de protéines alimentaires : viande rouge, volaille, poisson, fruits de mer, produits laitiers, tofu, légumineuses et noix. Rappelez-vous; les protéines sont importantes durant les traitements du cancer et les viandes sont d’excellentes sources de protéines !
Question 3
Votre amie a raison ! Pour une personne ayant déjà une alimentation équilibrée, les suppléments ne sont pas nécessaires au bon fonctionnement du corps. D’ailleurs, plusieurs suppléments sont déconseillés car ils peuvent interférer avec les médicaments et les traitements du cancer. Certaines substances font naturellement partie d’une alimentation équilibrée, mais peuvent devenir dangereuses lorsqu’elles sont consommées en grande dose, sous forme de supplément. Avant de commencer n’importe quel supplément, parlez-en à votre équipe de soins ou à votre pharmacien.ne.